Avec 56% des voix, les abstentionnistes sont devenus - et ce sans aucune tête connue ni chef de file - la première force politique française !
Pourtant fervent défenseur du devoir d'aller voter, j'avoue avoir pris part au mouvement cette année. Je n'en suis pas à mon premier paradoxe... Pourquoi ? Parce que cette élection n'avait rien d'intéressant, que les gusses à choisir étaient tous des anonymes, que ce scrutin local sentait mauvais la pré-présidentielle, qu'au lieu de parler d'enjeux locaux, on nous a resservi un antisarkozysme tellement répété qu'il en est barbant.
Ok, je suis sarkosceptique. Mais j'attends autre chose des mouvements d'opposition que de taper toujours sur la gueule à Nicolas, c'est gonflant à la fin ! Et les contre-propositions ? Et la critique constructive ?
Je comprends vraiment le succès de ce non-mouvement des abstentionnistes, sans logo ni slogan. Et je trouve d'autant plus risible les journalistes, analystes, sondeurs, politologues et politiciens qui prêtent des voix à ceux qui n'ont justement pas donné la leur ! Ainsi ces 56% de Français "justifient l'échec d'un gouvernement", ou encore "réclament une fusion des départements et régions", "prouvent la montée du vote contestataire"... C'est étonnant tout ce que peuvent dire les "sans-voix" ! Et surtout, qu'est-ce qu'ils causent !
Pourtant fervent défenseur du devoir d'aller voter, j'avoue avoir pris part au mouvement cette année. Je n'en suis pas à mon premier paradoxe... Pourquoi ? Parce que cette élection n'avait rien d'intéressant, que les gusses à choisir étaient tous des anonymes, que ce scrutin local sentait mauvais la pré-présidentielle, qu'au lieu de parler d'enjeux locaux, on nous a resservi un antisarkozysme tellement répété qu'il en est barbant.
Ok, je suis sarkosceptique. Mais j'attends autre chose des mouvements d'opposition que de taper toujours sur la gueule à Nicolas, c'est gonflant à la fin ! Et les contre-propositions ? Et la critique constructive ?
Je comprends vraiment le succès de ce non-mouvement des abstentionnistes, sans logo ni slogan. Et je trouve d'autant plus risible les journalistes, analystes, sondeurs, politologues et politiciens qui prêtent des voix à ceux qui n'ont justement pas donné la leur ! Ainsi ces 56% de Français "justifient l'échec d'un gouvernement", ou encore "réclament une fusion des départements et régions", "prouvent la montée du vote contestataire"... C'est étonnant tout ce que peuvent dire les "sans-voix" ! Et surtout, qu'est-ce qu'ils causent !