Un soir, regardant la télé, j'ai vu cette femme dans ce reportage sur Arte.
J'ai vu cette femme quitter la maison cossue de ses patrons, sortir de la résidence sécurisée de la riche banlieue de Johannesburg et rejoindre sa "maison" au cœur d'un bidonville.
J'ai vu cette femme présenter son modeste foyer avec amabilité et grand sourire, dire simplement sans se plaindre qu'à cause de la tôle ondulée (unique matériau de la maison) il fait très chaud en été et très froid en hiver, que ses trois garçons dorment par terre sans en être choquée.
J'ai vu cette femme décrire simplement comment on vit sans eau courante, sans évier.
Enfin, j'ai vu cette femme dire qu'elle était heureuse.
Me vient alors cette question : "et toi, de quoi te plains-tu ?!"
J'ai vu cette femme quitter la maison cossue de ses patrons, sortir de la résidence sécurisée de la riche banlieue de Johannesburg et rejoindre sa "maison" au cœur d'un bidonville.
J'ai vu cette femme présenter son modeste foyer avec amabilité et grand sourire, dire simplement sans se plaindre qu'à cause de la tôle ondulée (unique matériau de la maison) il fait très chaud en été et très froid en hiver, que ses trois garçons dorment par terre sans en être choquée.
J'ai vu cette femme décrire simplement comment on vit sans eau courante, sans évier.
Enfin, j'ai vu cette femme dire qu'elle était heureuse.
Me vient alors cette question : "et toi, de quoi te plains-tu ?!"