Voilà, c'est fait. Deux ans que j'en rêvait. Il y a quelques jours, un entrefilet de Nice Matin (ma feuille de chou à moi), annonçait que le spectacle passait au Théâtre National de Nice le samedi 4. L'occasion pour moi d'aller à la rencontre de mes deux maîtres : Gainsbourg et Bashung. Sensations fortes garanties !
Oui, c'est surprenant : Bashung chez Gainsbourg. Jean-Claude Gallotta, le chorégraphe, avait besoin pour le spectacle d'une version "augmentée" - donc plus longue - avec un nouvel arrangement et une nouvelle voix. Qui mieux que Bashung pouvait succéder à Gainsbourg ? A l'origine, Bashung devait être sur scène. Sa chaise est restée, pas très belle, mais traçant son absence sur scène, sorte d'écho à sa très belle présence vocale qui remplit la salle !!
Comment vous décrire ce que j'ai ressenti ?
J'ai mis du temps à rentrer dans le spectacle, mais grâce au solo d'un danseur, ou par la grâce d'un danseur en solo qui tel un chaman m'a embarqué avec lui, j'y étais !
Les nouveau arrangements réalisés par Denis Clavaizolle sont sublimes ! Les 14 danseurs sont époustouflants. Et oui, le spectacle est sensuel et sexuel poussant jusqu'à la nudité des danseurs. N'est-on pas chez Gainsbourg, dans une histoire de passion sulfureuse ?
Voici le texte qui présente la chorégraphie :
"Une danse. Violente et bourrée d'amour, douloureuse parfois, sex-symboliquement pas très correcte, et qui marche au seul carburant qui vaille : le désir.
Une musique. Originelle, de Gainsbourg, augmentée de clavecins, congas, guitares, trompette, violons et violoncelles, nourrie de Ravel comme de Steve Reich, des Doors comme de Debussy.
Des mots. Du même Gainsbourg. Joueurs, virtuoses, érotisés, voire lubriques, dont chaque syllabe pénètre délicieusement oreilles et sens.
Une voix. Celle de Bashung, chaude, profonde, poignante, voire déchirante, si présente.
Sous la fable de la petite garce Marilou, insaisissable shampouineuse qu'un homme « aveuglé par sa beauté païenne » fera disparaître sous la mousse, la belle histoire d’un compagnonnage et de complicités artistiques, de Bashung avec Gainsbourg, de Gallotta avec Bashung, qui aura résisté aux forces (à la farce) de la mort. En douze tableaux, avec quatorze interprètes, un hommage à la vie flamboyant et noir, tragique et enivrant. "
Enivrant, c'est le mot. J'ai vraiment aimé. Et puis on s'en doute - et cela aurait fait plaisir au beau Serge - ce spectacle est un chant d'amour au corps des femmes.
Oui, c'est surprenant : Bashung chez Gainsbourg. Jean-Claude Gallotta, le chorégraphe, avait besoin pour le spectacle d'une version "augmentée" - donc plus longue - avec un nouvel arrangement et une nouvelle voix. Qui mieux que Bashung pouvait succéder à Gainsbourg ? A l'origine, Bashung devait être sur scène. Sa chaise est restée, pas très belle, mais traçant son absence sur scène, sorte d'écho à sa très belle présence vocale qui remplit la salle !!
Comment vous décrire ce que j'ai ressenti ?
J'ai mis du temps à rentrer dans le spectacle, mais grâce au solo d'un danseur, ou par la grâce d'un danseur en solo qui tel un chaman m'a embarqué avec lui, j'y étais !
Les nouveau arrangements réalisés par Denis Clavaizolle sont sublimes ! Les 14 danseurs sont époustouflants. Et oui, le spectacle est sensuel et sexuel poussant jusqu'à la nudité des danseurs. N'est-on pas chez Gainsbourg, dans une histoire de passion sulfureuse ?
Voici le texte qui présente la chorégraphie :
"Une danse. Violente et bourrée d'amour, douloureuse parfois, sex-symboliquement pas très correcte, et qui marche au seul carburant qui vaille : le désir.
Une musique. Originelle, de Gainsbourg, augmentée de clavecins, congas, guitares, trompette, violons et violoncelles, nourrie de Ravel comme de Steve Reich, des Doors comme de Debussy.
Des mots. Du même Gainsbourg. Joueurs, virtuoses, érotisés, voire lubriques, dont chaque syllabe pénètre délicieusement oreilles et sens.
Une voix. Celle de Bashung, chaude, profonde, poignante, voire déchirante, si présente.
Sous la fable de la petite garce Marilou, insaisissable shampouineuse qu'un homme « aveuglé par sa beauté païenne » fera disparaître sous la mousse, la belle histoire d’un compagnonnage et de complicités artistiques, de Bashung avec Gainsbourg, de Gallotta avec Bashung, qui aura résisté aux forces (à la farce) de la mort. En douze tableaux, avec quatorze interprètes, un hommage à la vie flamboyant et noir, tragique et enivrant. "
Enivrant, c'est le mot. J'ai vraiment aimé. Et puis on s'en doute - et cela aurait fait plaisir au beau Serge - ce spectacle est un chant d'amour au corps des femmes.