De la mort d'Etienne Vatelot, luthier-orfèvre

Il y a quelques jours, le 13 juillet dernier, s'est éteint celui qu'on peut certainement appeler "le plus grand luthier français". Pourquoi vous en faire part, moi l'électro-rockeux qui ne martyrise que des guitares ?

C'est qu'avant de vendre mon âme au diable Rock, je suis né dans la musique classique, je devrais dire par la musique classique.

Et il y a presque trente ans, je suis (enfin mes parents est moi sommes) allé-s chez lui pour l'achat d'un violon. Je m'en souviens encore parfaitement : moi, tout jeune violoniste impressionné par l'appartement ancien rempli de magnifiques instruments, devant essayer différents modèles avant que tout le monde autour de moi s'accorde sur un seul... Je me souviens de ce mélange d'immense timidité et d'excitation à la fois.
Et vous savez quoi ? Ce violon, je le possède toujours. Il a un son extraordinaire et il tient en lui toute mon histoire de musicien naissant. Et cette histoire en fait partie. Merci, M. Vatelot.