Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont mis au point un nouveau type d'architecture Internet baptisée PURSUIT et basée sur le peer-to-peer, s'affranchissant ainsi des indispensables serveurs. C'est une petite révolution qui voit le jour. On peut en effet se demander si l'Internet de demain sera totalement décentralisé, là, je me prends à rêver.
Car tant que l'Internet sera aux mains de grandes entrerprises (Fournisseurs d'accès, grands moteurs de recherche et de SaaS...), il sera facile pour les gouvernements de tout contrôler. On sait que c'est déjà la cas dans certains pays comme le montre cette carte de la cybercensure publiée par RSF (tiens, la France y est mentionnée... mais les Etats-Unis non !).
Car tant que l'Internet sera aux mains de grandes entrerprises (Fournisseurs d'accès, grands moteurs de recherche et de SaaS...), il sera facile pour les gouvernements de tout contrôler. On sait que c'est déjà la cas dans certains pays comme le montre cette carte de la cybercensure publiée par RSF (tiens, la France y est mentionnée... mais les Etats-Unis non !).
Les révélations de E. Snowden, le scandale du programme PRISM ou son équivalent français joliment appelé "infrastructure de mutualisation", du programme XKeyscore et plus récemment les révélations d'une connexion directe de la NSA sur les réseaux locaux de Google et Yahoo! ne font que conforter notre opinion comme quoi l'Internet centralisé montre ses limites en termes de confidentialité et de fiabilité.
PURSUIT, si toutefois cette technologie est déployée, remplacerait le modèle de TCP/IP actuel et pourrait radicalement changer la façon dont l'information est stockée, recherchée et partagée en ligne. Les utilisateurs seraient en mesure de récupérer les données ou fragments de données à partir d'ordinateurs ou même des terminaux plus petits comme nos smartphones connectés à travers le monde. Ainsi l'information que je cherche peut tout simplement se trouver sur le portable du voisin !
Une vidéo a été postée montrant une application concrète orientée santé publique. Bien sûr reste la question de la confidentialité des données personnelles stockées, même partiellement, sur un ou plusieurs appareils tiers...