Dans les projets électroniques DIY (Do It Yourself), je remarque souvent que je pars avec des spécifications nombreuses et passe ensuite - des années plus tard - part une étape de simplification. Ma pédale de distortion "4049" ne fait pas exception à la règle, elle qui avait déjà subi toute une série de modifications.
La première étape a consisté à retirer la simulation de HP : celle-ci est ratée (la réponse en fréquence ne me convient pas) et puis il y a deux simulateurs de HP - réussis ! - plus loin dans ma chaîne d'effets assurant la stéréo. Deux inverseurs de moins !
La deuxième étape concernait le "tone stack", donc les trois boutons graves, mediums et aigus. J'avais poussé le vice jusqu'à choisir la fréquence de médiums. On appelle cela un "mid shift". Concrètement je ne m'en servais pas et laissais l'inverseur bloqué dans une seule position. Un inverseur de moins ! Et j'en ai profiter pour accentuer l'efficacité de cet EQ...
La troisième et dernière étape : ajouter un mid boost. Oui, bon d'accord, j'ai ajouté un bouton alors que je ne cherchais qu'à en enlever. Il s'agit là d'activer un condensateur de 3,3 nF en parallèle du filtre 470pF/470K en entrée du circuit. Cela ajoute des médiums et du signal = plus de distortion.
Histoire de vous partager mes découvertes mais aussi de les noter (ma mémoire défaille, voyez-vous), voici le schéma de "4049" mis à jour.
EDIT du 27/05/2015
À peine 2 mois après le schéma ci-dessus, encore une nouvelle simplification : le switch hard/soft mode a sauté puisque je n'utilise que... le Hard mode ! Et puis soyons honnêtes : les deux réglages de gains offrent une palette tellement large que le mode Soft paraissait inutile.
L'inconvénient majeur de cette pédale est le souffle, le bruit de fond qu'elle génère. Afin de le limiter (sans toutefois le retirer totalement), j'ai relié l'entrée de l'inverseur 3 à la masse avec un condensateur de 2,2 nF. Cela limite le souffle sans toucher à la brillance de la guitare. On peut aussi mettre une résistance de 1M, mais dans ce cas, bye-bye les hauts gains !
Voici donc le schéma mis à jour :
Le tone stack (EQ) a lui aussi évolué pour respecter strictement les valeurs utilisées par Marshall.
La première étape a consisté à retirer la simulation de HP : celle-ci est ratée (la réponse en fréquence ne me convient pas) et puis il y a deux simulateurs de HP - réussis ! - plus loin dans ma chaîne d'effets assurant la stéréo. Deux inverseurs de moins !
La deuxième étape concernait le "tone stack", donc les trois boutons graves, mediums et aigus. J'avais poussé le vice jusqu'à choisir la fréquence de médiums. On appelle cela un "mid shift". Concrètement je ne m'en servais pas et laissais l'inverseur bloqué dans une seule position. Un inverseur de moins ! Et j'en ai profiter pour accentuer l'efficacité de cet EQ...
La troisième et dernière étape : ajouter un mid boost. Oui, bon d'accord, j'ai ajouté un bouton alors que je ne cherchais qu'à en enlever. Il s'agit là d'activer un condensateur de 3,3 nF en parallèle du filtre 470pF/470K en entrée du circuit. Cela ajoute des médiums et du signal = plus de distortion.
Histoire de vous partager mes découvertes mais aussi de les noter (ma mémoire défaille, voyez-vous), voici le schéma de "4049" mis à jour.
Schéma électronique de "4049" |
EDIT du 27/05/2015
À peine 2 mois après le schéma ci-dessus, encore une nouvelle simplification : le switch hard/soft mode a sauté puisque je n'utilise que... le Hard mode ! Et puis soyons honnêtes : les deux réglages de gains offrent une palette tellement large que le mode Soft paraissait inutile.
L'inconvénient majeur de cette pédale est le souffle, le bruit de fond qu'elle génère. Afin de le limiter (sans toutefois le retirer totalement), j'ai relié l'entrée de l'inverseur 3 à la masse avec un condensateur de 2,2 nF. Cela limite le souffle sans toucher à la brillance de la guitare. On peut aussi mettre une résistance de 1M, mais dans ce cas, bye-bye les hauts gains !
Voici donc le schéma mis à jour :
Schéma électronique de "4049", édition du 27/05/2015 |