Le retour de ma super Strato "Lady Blue"


Ma super strato "Lady Blue" est de retour à la maison après un refrettage en inox réalisé de main de maître par Fred Mai, luthier à Nice.
C'est une vraie fierté doublée d'un émotion car cette guitare - ma première guitare - revit, gagne une aisance de jeu qu'elle n'avait jamais eue avec des frettes étroites et peu hautes.



C'est la guitare à laquelle je suis le plus attaché. Achetée par et avec mon père un vendredi 18 septembre 1992 en fin d'après midi, elle est à l'origine une Hohner ST59 équipée de micros Kent Armstrong sous lesquels j'avais ajouté des aimants pour les rendre plus puissants . Puis elle a subi durant 11 ans des modifications majeures :

  • pose d'un manche en érable "birdseye" et touche ébène
  • pose d'un vibrato Wilkinson autobloquant et mécaniques bloquante
  • le sélecteur a été retiré pour implémenter des inverseurs ON-OFF(Z)-ON pour... inverser la phase des micros. Il y a mathématiquement 27 combinaisons de micros possibles, mais certaines sont redondantes.
  • pose d'interrupteurs pour choisir entre micros en série / micros en parallèle (je les ai retiré ensuite et monté les micros définitivement en série)
  • la tonalité est devenue générale, elle influe sur les 3 micros
  • un booster de médiums EMG "SPC" a été ajouté (le 3e bouton noir)
  • un set de 3 micros Kinman Woodstock regular (aka Hendrix set) a remplacé les vieux Kent Armstrong
  • pose de décalcomanies personnelles truffées de symboles et "jets de peinture" sur le corps de la guitare 
  • ajout d'un kill switch
  • le potentiomètre de volume a été équipé d'un treble bleed un peu trop efficace, sans doute à modifier à l'avenir.
Je fais l'impasse sur les modifications qui ont ratées et sur celles qui n'ont pas duré...
Cette guitare et moi nous connaissons par coeur, elle est à mon image : complexe, faussement foutraque et chaotique, aux grandes possibilités. Et surtout, elle est unique au monde.