Tel, d'Alain Bashung



Encore et toujours, je reviens à Bashung. Ce titre me parle en ce moment ; il est extrait du sublime album L'Imprudence (2002).


Tu perds ton temps
À mariner dans ses yeux
Tu perds ton sang

Tel Attila
Tel Othello
Tu te noircis
Dans quoi tu te mires
Dans quel étang

À l’avenir
Laisse venir
Laisse le vent du soir décider
À l’avenir
Laisse venir
Laisse venir

Tu l’auras toujours ta belle gueule
Tu l’auras ta superbe
À défaut d’éloquence

Tel Machiavel
Tel Abel Gance
Tel Guillaume Tell
À quoi tu penses
À quoi tu penses

À l’avenir
Laisse venir
Laisse le vent du soir décider
À l’avenir
Laisse venir
Laisse venir
L’imprudence

Tu perds ton temps
À te percer à jour
Devant l’obstacle

Tu verras
On se révèle
Tel Perceval
Tel Casanova
Tel Harvey Keitel

À l’avenir
Laisse venir
Laisse venir
Laisse venir
Laisse…