J'ai retrouvé ces partitions vierges. Je m'étais créé un modèle pour orchestre symphonique. C'était une époque où j'avais l'impudence de croire que je pouvais devenir un compositeur de musique "classique". C'était un doux rêve double d'une envie d'égaler mes idoles. Aujourd'hui cela me fait sourire car je sais désormais que je suis plus un alchimiste du son qu'un compositeur au sens classique. Sortir de ce modèle s'avère très libérateur. Il s'agit de JOUER de la musique et des sons, au sens jubilatoire du terme, et ce dès sa conception. Cela ouvre des possibles.