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J'ai mis du temps à admettre que la crise sanitaire actuelle me pèse plus que je ne le pensais. La rébellion n'est pas dans mon logiciel : respecter les gestes barrières, rester chez soi, avoir une attestation (oui, cette absurde laisser-passer rédigé par soi pour soi), protéger les anciens… j'ai suivi chacune de ces consignes sans broncher car je les trouve logiques (oui, bon, l'attestation...) et je crois également que nous ne disposons pas - malgré notre incroyable arsenal technologique - de toutes les informations. La vérité est incroyablement bruitée.
Chacun y voit des impacts politiques, sociaux, culturels en fonction de ses accointances plus que de ses compétences. En ce qui me concerne, c'est l'aspect humain qui me frappe.
Ce virus est incroyablement dangereux, non pas sur le plan médical sur lequel je suis bien incapable de me prononcer, mais bien parce qu'il nous déshumanise. Ce virus a pour conséquences d'arrêter net tout ce qui fait des nous des êtres humains aimants, attentionnés, vivants :
- Ne plus embrasser ses parents, ses amis,
- Ne plus les prendre dans les bras,
- Moins se voir, voire ne plus se voir du tout
- Les restaurants et les bars ferment (et je ne remets pas cela en cause) : ils sont pourtant au cœur de notre vie sociale et amicale. Du moins, la mienne.
- Ne plus aller au théâtre, au cinéma, aux concerts. Régime sec.
- Ne plus aller au bureau (pour celles et ceux comme moi qui sont en capacité de télétravailler)
- Se balader 1h à moins de 1km