Just kids, de Parti Smith : un voyage essentiel

Je viens d'achever la lecture de Just Kids, de Patti Smith. Elle retrace ses débuts, avec notamment sa rencontre déterminante et salvatrice avec Robert Mapplethorpe. Eux deux vont s'aimer, s'admirer, se séparer sans jamais cesser de s'aimer, et puiseront beaucoup dans leur relation pour leur art respectif. Leurs chemins au final seront radicalement différents, mais leurs âmes comme à jamais liées.

Patti Smith nous emmène dans un voyage initiatique, à l'aide d'une prose dense, riche et s'égarant avec plaisir dans la poésie par moments. Ce voyage dans le temps nous permet de croiser toute une galerie de personnages très hauts en couleurs, dont certains assez illustres comme William Burroughs, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Sam Shepard, Tom Verlaine... 

Mais l'un des personnages centraux est bien New York, la ville foisonnante et grouillante des années 60-70, où la drogue fait surtout des ravages, où l'art est d'une liberté inouïe, et, au coeur de cette vie incroyable, le Chelsea Hotel.

Vous l'aurez compris, en fan des années 70 et en particulier de la musique qui a été produite à cette époque, Just Kids m'a beaucoup touché. Je ne sais pas si j'aurais voulu vivre à cette époque. Je remercie simplement Patti Smith de nous faire voyager avec elle par son talent indéniable de conteuse.